L'incidence de la violence armée au Canada a augmenté avec une augmentation 81% des infractions violentes impliquant des armes à feu depuis 2009. Un homicide sur trois est désormais lié aux armes à feu.1Le problème s'étend au-delà de ce qui est annoncé dans les médias, la GRC signalant 80% de décès par arme à feu au Canada attribués au suicide.2 Considérez les données de l'observatoire du fémicide : environ 2 femmes par semaine sont tuées au Canada. Certaines années, la méthode de meurtre la plus fréquente est l'arme à feu. La présence d’une arme à feu à la maison rend environ 3,5 fois plus probable qu’une femme meure dans une situation de violence domestique et qu’un adolescent meure dans une tentative de suicide que s’il n’y a pas d’arme à feu à la maison. Il est clair que les blessures ou les décès liés aux armes à feu, qu'ils soient accidentels ou intentionnels, peuvent être évités. Bien qu’il s’agisse d’un problème de santé publique évitable, les étudiants en médecine et les professionnels de la santé reçoivent peu ou pas de formation sur les blessures par balle, la prévention des blessures et la manière dont ils peuvent plaider en faveur du changement, tant au niveau communautaire que systémique. De plus, malgré l'impact sur nos communautés, il existe de nombreuses lacunes dans les connaissances et les recherches dans notre compréhension de la violence armée, en particulier en ce qui concerne le paysage canadien.
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