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Réduire le risque de suicide chez les étudiants en médecine et les résidents

Endorsed in:

mai 2023

Type de papier:

Exposé de position

Auteurs:

  • Irina Petrovic (Université McMaster)
  • Maya Hartman (Université McMaster)
  • Kathy Zhang (Université Western)

Arrière-plan:

Les taux de suicide sont plus élevés chez les médecins que dans la population générale. Une méta-analyse a rapporté un taux de mortalité standardisé par suicide de 1,44 chez les médecins du monde entier. Le risque s’est avéré nettement plus élevé chez les femmes médecins et modérément plus élevé chez les hommes médecins que dans la population générale. Ce risque accru de suicide peut commencer dès la formation médicale de premier cycle. Des études récentes auprès d'étudiants en médecine canadiens ont révélé que 6,1 à 7,81 TP3T d'étudiants en médecine ont eu des idées suicidaires (IS) au cours des 12 derniers mois. Ce taux dépasse celui mesuré chez les autres diplômés postsecondaires au Canada (3,2%). L'IS est encore plus répandue chez les résidents, avec 4,3 à 33,3% envisageant le suicide pendant la résidence ou dans un passé récent. En fait, le suicide était la deuxième cause de décès chez les résidents américains entre 2000 et 2014. Il ne s’agit pas d’un problème nouveau : dans des échantillons datant des années 1940, le suicide était la deuxième cause de décès chez les étudiants en médecine10, représentant plus de la moitié des décès. un siècle depuis la reconnaissance de cette question. Bien que le suicide des apprenants en médecine soit un événement relativement rare, il a des effets dévastateurs et durables sur les étudiants, ainsi que sur leur famille et leurs amis, et représente une perte non quantifiable de potentiel futur.

Recommandations :

  • Que les facultés de médecine mettent en œuvre des stratégies de dépistage anonymes pour identifier les étudiants et les résidents à risque de suicide.
  • Que les facultés de médecine développent, mettent en œuvre et évaluent des interventions ciblées au niveau individuel et institutionnel pour réduire le risque de suicide
  • Que les facultés de médecine élaborent une politique de réponse coordonnée et compatissante en cas de suicide d’un apprenant.
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