En décembre 2022, le gouvernement de l'Ontario a annoncé que l'actuel Régime d'assurance-maladie de l'Ontario (OHIP) ne couvrira plus les médicaments biologiques spécifiques, mais uniquement les médicaments biosimilaires, à compter du 29 décembre 2023.1 La classe de médicaments biologiques est définie comme étant dérivée d'un source vivante, telle que des cellules ou des organismes vivants. Ceci est comparé aux médicaments conventionnels à petites molécules, qui sont créés chimiquement. Les exemples courants de produits biologiques comprennent les hormones de croissance et l’insuline. Un sous-ensemble spécifique de médicaments biologiques, également appelés produits biothérapeutiques ou biopharmaceutiques, sont des molécules extrêmement complexes créées pour traiter un certain nombre de maladies auto-immunes, notamment le cancer, le diabète, les troubles sanguins, la polyarthrite rhumatoïde/psoriasique, la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse, entre autres. 2,3 À partir de maintenant, « produits biologiques » et « médicaments biologiques » feront référence à ces derniers exemples. En raison de leur coût élevé, les médicaments biologiques sont souvent retirés des formulaires publics provinciaux. Ces changements sont imposés aux patients et leur laissent un nombre réduit de modalités de traitement. L’exposé de position suivant préconise une transition centrée sur le patient vers des médicaments biologiques moins coûteux, équilibrant l’autonomie du patient et des dépenses de santé responsables.
Officiellement fondée en mai 1974 lors de l'AGA de l'Association médicale de l'Ontario, la section étudiante de l'OMA a été créée en utilisant l'acronyme « OMSA » (abréviation de l'Association des étudiants en médecine de l'Ontario) en 2004.
Copyright © 2024, l'Ontario Association des Étudiants de médecine (OMSA).
Les opinions exprimées sur ce site ne représentent en rien à ceux de l'Ontario Medical Association (OMA).