CaRMS est comme une boîte noire. C'est une étape à l'école de médecine dont on sait toujours qu'elle arrivera, on se rend compte que tout le monde la franchit, mais ce qui se passe exactement entre les deux est un mélange de rumeurs, de faits et d'une bonne dose de peur injectée par le corps professoral.

Le mieux que je pensais pouvoir faire pour faire face à cela était de faire des listes et d'être organisé, ce qui me permettait de rester concentré et sur la bonne voie. Cela m'a évité de revenir en arrière pour revérifier mes étapes passées pour m'assurer que tout était terminé.

Commencer tôt et travailler sur l’application presque quotidiennement étaient essentiels. Et encore une fois, comme je l’avais remarqué pendant mon pré-externat, je devais continuer à établir des priorités, à donner la priorité au travail et à apprendre à dire « non ». En faisant face à ce défi, j'ai réalisé à quel point il était important pour moi d'appliquer une compétence que je n'utilise souvent pas ; aide.

Écrire des lettres personnelles était une leçon d’humilité ; même si je savais que je n'étais pas le meilleur écrivain, je n'aurais jamais pu prévoir combien de brouillons j'écrirais pour obtenir le produit final. Il était difficile de solliciter l'avis de ma famille et de mes amis, et d'être critiqué sur mon travail était une bouchée difficile à avaler. Au cours du processus, j'ai dû m'entraîner à ne pas prendre leurs commentaires personnellement mais plutôt comme une faveur pour obtenir un meilleur produit final.

Comme j'ai maintenant reçu de bonnes nouvelles pour mes entretiens dans les programmes de mon choix, je suis extrêmement reconnaissant envers les personnes qui m'ont soutenu à travers ma candidature. Même si je ne suis pas encore sorti de la boîte noire de CaRMS, tout ce processus ne fait que renforcer le fait qu'en tant que médecin complet, identifier les forces des autres et utiliser l'aide qu'ils offrent est essentiel au succès.

Le jour du match, CaRMS n'épelera mon nom qu'à côté du programme sélectionné, mais honnêtement, il devrait y avoir une liste de toutes les pom-pom girls que j'ai eues en cours de route, car derrière chaque succès, il y a toujours une solide équipe de soutien.

Claudine Davidson, promotion 2016, Université d'Ottawa