Comparativement au reste de l'Ontario, les personnes vivant dans les régions rurales et dans le Nord de l'Ontario déclarent avoir une santé mentale moins bonne que celles vivant dans les communautés urbaines de la province. Les habitants du Nord de l’Ontario déclarent eux-mêmes des taux de dépression plus élevés. L'utilisation de médicaments sur ordonnance est également plus élevée dans le Nord de l'Ontario que dans les communautés urbaines, en particulier les somnifères, les antidépresseurs et les anxiolytiques. De plus, le nord de l'Ontario a un taux d'hospitalisation pour des problèmes de santé mentale environ deux fois plus élevé que le reste de l'Ontario, en particulier pour les hospitalisations liées au suicide. Comparativement aux zones urbaines, les résidents des zones rurales et du Nord ont également davantage besoin de psychothérapie et de conseils. Le système de santé mentale fragmenté dans les communautés rurales et du Nord diffère considérablement des services de santé mentale facilement disponibles dans les communautés urbaines et constitue un facteur contribuant à ces statistiques. Cela affecte particulièrement les peuples autochtones qui représentent environ 2,81 TP3T de la population du Nord de l'Ontario. Les peuples autochtones de ces communautés sont confrontés à de nombreux défis, notamment un accès inéquitable aux soins de santé et les traumatismes des pensionnats qui influencent la santé mentale et le bien-être en général.
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